Depuis une quinzaine d’années, le GHB, détourné de son usage initial est consommé pour ses propriétés euphorisantes et désinhibitrices ou à des fins criminelles (vols, agressions sexuelles, extorsions de fonds…)
Il est connu pour être “la drogue du violeur”. Les victimes ayant bu du GHB, même à leur insu, perdent la capacité à refuser les rapports sexuels non désirés.
Ce produit se présente sous forme de granulés ou en poudre à dissoudre dans l’eau. La solution obtenue est inodore, incolore et se caractérise par un goût salé.
Le GHB est une drogue et comme toutes les drogues, elle agit au niveau du cerveau, en augmentant le taux de dopamine.
La marge de sécurité entre les doses produisant l’effet recherché et celles provoquant un coma toxique étant faible, le danger d’un surdosage par inadvertance est important avec arrêt respiratoire entrainant la mort.
Ces effets sont aggravés par le mélange avec l’alcool, les médicaments et d’autres drogues (ecstasy et amphétamines notamment). Ils apparaissent 15 à 20 minutes après ingestion et ressemblent à ceux d’une ivresse alcoolique (euphorie, desinhibition, facilité de communication).
La personne qui en a consommé peut être soumise à des manipulations malveillantes (incitations à des dépenses inconsidérées, vols, rapports sexuels non protégés) auxquelles elle est incapable de s’opposer.
- Des nausées et des vomissements
- Des vertiges, des troubles de la motricité, une confusion verbale, une somnolence et une desinhibition sexuelle sans plaisir ni orgasme
- Un sommeil profond pouvant persister pendant 4 heures, voire un coma
D’autres effets fréquemment rapportés sont des céphalées (maux de tête), une agitation, une confusion, des tremblements incontrôlables voire des convulsions, des crises d’épilepsie.
Le principal effet toxique du GHB est une dépression respiratoire.
Lors d’une administration malveillante (dans une boisson ou dans la nourriture), la victime peut ressentir une excitation sexuelle involontaire (notamment chez les femmes) mais sans plaisir ni orgasme suivie d’un sommeil et d’une amnésie de tous les faits.
- Porter plainte le plus tôt possible auprès de la Gendarmerie Nationale ou de Direction de la Sécurité Publique (DSP) et se faire aider par un professionnel
- Garder tout contenant pouvant avoir accueilli le produit (verres, assiettes)