
La cocaïne est une drogue qui se présente sous forme d’une poudre blanche : coke, neige, coco… qui a un goût amer. Elle est extraite des feuilles d’un arbuste qui est cultivé dans les régions chaudes d’Amérique du Sud.
Les feuilles de coca sont d’abord réduites en pâte dans un laboratoire, “la pâte de coca“, d’où on extrait par un procédé chimique, la cocaïne.
Elles est pure à sa fabrication puis est « coupée » avec des produits comme le talc, l’amidon, le sucre ou même d’autres drogues anesthésiantes ou stimulantes qui peuvent en accroître le danger.
Le crack est obtenu en chauffant de la cocaïne mélangée à des substances chimiques. Il apparaît sous forme de morceaux cristallins légèrement colorés qui grésillent lorsqu’on les brûle d’où son nom.
Certains utilisateurs la fument ou se l’injectent par voie intraveineuse directement. Les effets ne durent alors que quelques minutes.
Le crack est utilisé par inhalation des vapeurs émises lorsqu’on le chauffe. Une fois dans les poumons, ces vapeurs atteignent directement le sang et le cerveau de façon massive. Les effets apparaissent immédiatement et disparaissent en 10 à 15 minutes.
Les effets ressentis sont une sensation d’euphorie, une hyperactivité, une illusion de puissance physique, sexuelle et intellectuelle, une résistance voire une indifférence à la fatigue, à la douleur et à la faim.
Au niveau physique, la cocaïne provoque une augmentation du rythme cardiaque, de la respiration et de la pression sanguine, une dilatation des pupilles et une augmentation de la température du corps.
Le crack provoque des effets semblables à ceux de la cocaïne mais ils sont plus violents, plus rapides et plus brefs.
Ces effets disparaissent progressivement, c’est la descente ou « crash » laissant l’utilisateur fatigué, angoissé, anxieux et parfois triste et découragé avec l’impression d’ « être au bout du rouleau ». Il n’aura qu’une envie, celle d’en reprendre.
• des troubles digestifs avec des vomissements,
• des crampes, des tremblements, des spasmes, des douleurs musculaires,
• de l’agressivité, de la violence, des hallucinations, des illusions sensorielles, des idées de persécutions,
• des saignements de nez après une prise nasale.
Comme la cocaïne coupe la faim et rend hyperactif, le corps est rapidement vidé, épuisé.
En cas de surdosage, sueurs, hypertension artérielle, forte fièvre, convulsions peuvent entraîner la mort par arrêt respiratoire et cardiaque.
Le mélange cocaïne alcool peut augmenter de façon considérable le risque de mort subite.
• une vasoconstriction des vaisseaux sanguins avec nécrose des tissus. La plus typique est la destruction de la cloison nasale si la cocaïne est sniffée. Les organes vitaux sont moins bien irrigués d’où l’apparition d’infarctus, de crises d’épilepsie, d’insuffisance rénale et d’hépatite aiguë, d’accidents vasculaires cérébraux ;
• une augmentation de l’activité psychique avec insomnie, pertes de mémoire, difficultés de concentration, tics nerveux,
• des troubles psychiatriques : irritabilité, attaques de panique, dépression, délires avec hallucinations : sensation d’insecte sous la peau si intense qu’elle
peut aboutir à une automutilation pour les retirer. A la longue, l’usager devient anxieux, violent avec des idées délirantes de persécution.
• Une diminution de la libido, interruption des règles. Comme toutes les drogues, la cocaïne altère le jugement et augmente la probabilité de mauvaises décisions comme des rapports sexuels non protégés, le partage de paille ou de seringue avec le risque de contamination par le virus du sida ou d’hépatites.
Voir « Je suis enceinte »
Très rapidement, l’usager doit augmenter régulièrement les doses pour retrouver l’intensité des effets euphorisants.
C’est une des drogues qui rend le plus « accro ».
L’usage de crack ou de la coke, par la fausse impression de stimulation et d’agressivité qu’il développe, rend la conduite automobile plus dangereuse que celle avec une alcoolémie à 0,50g/l.
Vous risquez jusqu’à 20 ans de prison et 900 000 000 F cfp d’amende.
Vous pouvez consulter : votre médecin traitant ou le Centre de Consultations Spécialisées en Alcoologie et Toxicomanie - Consultations gratuites et anonymes -
Tél. (689) 40 46 00 67
Voir « contactez-nous »