
- Des conséquences sur la santé physique et mentale
- Des modifications du comportement
- Des conséquences sur le plan financier et judiciaire
- Des conséquences néfastes sur l’environnement familial, social et professionnel
Malheureusement, il n’est pas toujours évident pour le consommateur de s’en rendre compte.
- Les quantités absorbées sont de plus en plus importantes
- La fréquence augmente
- Les conséquences sociales sont de plus en plus nombreuses
Vous pouvez devenir dépendant : prendre des drogues devient un besoin, vous ne pouvez plus vous en passer. Vous finissez par consommer pour ne plus être en manque.
Voici quelques indices d’une consommation problématique:
- Vous consacrez beaucoup de temps au produit : pour le chercher, l’acheter et le consommer
- Vous mettez de plus en plus de temps à récupérer après avoir consommé
- Vous évitez d’en manquer
- Vous consommez de plus en plus souvent seul
- Vous délaissez vos activités (sportives, artistiques et autres) au profit de la consommation
- Vous avez besoin d'une plus grande quantité pour avoir les mêmes effets qu’au début
- Vous y investissez de plus en plus d'argent
- Vous échangez des objets personnels pour vous en procurer
- Vous commettez des délits pour continuer à en consommer
- La dépendance physique
La dépendance physique apparaît lorsque la personne développe une tolérance, c'est-à-dire que son corps s'habitue à la substance et qu'il lui en faut de plus en plus pour atteindre les effets souhaités, comme au début.
De plus, l'arrêt de la consommation de la substance peut provoquer des réactions de sevrage telles que des tremblements, de l’irritabilité, des problèmes de sommeil, des sueurs, des nausées, des vomissements…
- La dépendance psychologique
La dépendance psychologique est un besoin irrésistible de consommer. La personne sent qu'elle ne peut pas s'en passer. Elle consomme non plus par plaisir, mais parce qu'elle croit avoir besoin d'en prendre pour se sentir bien dans sa peau ou pour mieux gérer le stress, l’ennui, la peur, la peine, l'angoisse ou les situations difficiles.
Pour savoir si vous êtes dépendant, faites le test d’arrêter quelques jours de consommer complètement. Si vous ne ressentez pas de difficulté particulière, alors vous pouvez penser que vous maîtrisez votre consommation. Cela qui ne signifie pas pour autant qu’elle est sans risque pour votre santé. Si c’est trop difficile d’arrêter ou que vous n’y arrivez pas, posez-vous des questions sur la place qu’occupe la drogue dans votre vie. Vous pouvez aussi vous évaluer ici.
- Alcooliques Anonymes : téléphone : 40 43 21 63
- Narcotiques Anonymes (produits stupéfiants : paka, ice, cocaïne…) : réunion tous les dimanches de 18h à 19h (local au fond de la cour de l'église Ste Thérèse, quartier Taunoa)
Vous pouvez venir nous rencontrer au CCSAT. Toutes les consultations sont gratuites, confidentielles et anonymes. Appeler le 40 46 00 67 ou nous écrire via ce site internet.
Vous pouvez également en discuter avec un personnel des Dispensaires – Centres médicaux des différents archipels ou votre médecin traitant. Ils sauront vous aider et vous orienter si besoin.
La seconde étape doit vous amener à anticiper les changements nécessaires à l’arrêt de la consommation. Une sensation de vide ou l’impression d’être perdu sont des sentiments fréquents pendant les phases d’arrêt. Certaines choses vont changer : par exemple, les lieux de sorties ou les fréquentations pourraient devenir des situations à risque.
C’est également l’occasion pour vous de réfléchir à la vie que vous aimeriez avoir.
L’arrêt peut révéler certains problèmes masqués jusqu’alors par sa consommation : tristesse, troubles du sommeil, nervosité, irritabilité, anxiété... Ça peut être décourageant pour la personne. Pensez à pratiquer une activité qui vous permettra d’évacuer le stress autrement que par la consommation du produit (sport, relaxation, danse, musique…)
Si vous ne parvenez pas à arrêter, n’hésitez pas à vous faire aider par un professionnel spécialisé (médecin ou psychologue par exemple). A l’écoute de votre situation, il vous accompagnera et vous soutiendra dans votre démarche. (Nous contacter)
Vous devez considérer cette reprise comme une étape et non comme un échec définitif. Elle vous indique que rester abstinent est moins facile que vous ne le pensiez, que la volonté seule ne suffit pas et qu'il vous faut des alliés. Le fait que vous ayez réussi à ne pas consommer pendant un certain temps prouve que vous êtes capable d’arrêter.
Vous remobiliser au plus vite est important. Plus tôt vous réagirez, moins les drogues reprendront de place dans votre vie, plus il vous sera facile d’arrêter. Prenez le temps de vous remémorer votre motivation qui a entrainé cette décision d’arrêter votre consommation.
Recommencer à consommer des drogues n’est pas une preuve que vous n’êtes pas capable d’arrêter, mais bien une possibilité pour vous de «rebondir » et d’utiliser cet événement pour être plus fort lors de vos prochaines tentatives.
Avec le temps, votre besoin de consommer diminuera et ce risque, bien que toujours présent, sera moins important. Cependant, il vous faudra toujours maintenir une certaine vigilance.
- Ne pas rester seul quand l’envie de consommer revient : Contactez une personne en qui vous avez confiance, occupez-vous avec des activités qui vous font du bien (sports, loisirs,…)
- Rompre avec les mauvaises habitudes : Listez les mauvaises habitudes de vie qui risquent de vous faire rechuter (exemple : s’arrêter au magasin avant de rentrer chez soi, aller chez les copains qui consomment, rester sans rien faire,…)et adoptez de nouvelles habitudes de vie (exemple : partager des loisirs avec vos enfants, faire du sport, faire des activités qui vous plaisent avec des personnes qui ne prennent pas de produits,…).
- Réapprendre à vivre heureux sans produits : Arrêter de consommer est votre première étape (abstinence). Votre but est surtout de vous sentir bien dans votre peau sans avoir besoin de consommer (sobriété).
- Avoir et faire de nouveaux projets : Redécouvrez des activités qui vous apportent du plaisir (bricolage, pêche, cuisine, activités avec les enfants, voyages…)
- Trouver de l’aide dans les différents organismes tels que les AA, les Narcotiques Anonymes,…dont les membres vivent les mêmes situations que vous.
- Reprendre ses vieilles habitudes : Faites régulièrement le point et vérifiez que vous maintenez vos nouvelles résolutions de vie qui vous ont permis d’arrêter votre consommation. On trouve toujours une bonne excuse pour laisser progressivement les anciennes habitudes se réinstaller.
- L’isolement est souvent source d’angoisses donc programmez votre journée pour rester entouré et soutenu.
- Découvrir ou re-découvrir des activités (même de petites choses) qui vous font plaisir
- Identifier et se préparer aux situations à risques : (être accompagné dans les soirées par quelqu’un qui ne boit pas ou qui ne consomme pas de drogues, emporter ses propres boissons sans alcool, s’éloigner des personnes qui pourraient vous tenter,….)
- Avoir une bonne hygiène de vie (nourriture, sommeil, activités physiques, …)
- Préparer des réponses d’avance pour des situations- pièges telles que: « une seule bière, ça ne fait pas mal ! », « si tu ne prends pas de verre ce n’est pas la fête ! »… Imaginer déjà des dialogues et les réponses possibles
- Dire les choses avec assurance. Soyez sûr de vous-même quand vous refusez